Frédéric Boyenga face au Coronavirus : Il nous faudra déployer des trésors de courage et de combativité dans un environnement qui ne s’y prête guère

Depuis la France où il vit, le président national du parti Union pour la République – Mouvement national (UNIR MN) n’est pas resté indifférent. Ce natif de l’Equateur, docteur en droit public arrêté à Kinshasa le 17 novembre 2016 pour un présumé complot de déstabilisation contre la RDC et libéré le 3 février 2017, estime que le Coronavirus est une crise sanitaire qui peut emporter la RDC son pays si l’on  n’y prend garde. Pour lui, il est impérieux que ses compatriotes aient tous en permanence à l’esprit la menace qu’il représente pour la vie de chacun et chacune d’entre eux. Il recommande, au-delà des obligations régaliennes de l’Etat, que les Congolais mettent en place, avec ou sans l’aide de l’Etat ou des collectivités locales, des formes inédites d’entraide collective pour affronter l’adversité.

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Message de soutien du Président de l’UNIR MN à toutes les filles et les fils de la République démocratique du Congo dans le cadre de la pandémie du Coronavirus

Chers compatriotes,
Chères mamans et chers pères,
Chères sœurs et chers frères,

Parmi les événements tragiques et douloureux qui marqueront l’année 2020, l’actuelle pandémie de Covid19, dit Coronavirus, résume les menaces et les risques qu’un grand pays affaibli comme le nôtre doit savoir affronter, la détermination, le courage et l’abnégation nécessaires pour les surmonter.

La pandémie de Covid19, dit Coronavirus, est une crise sanitaire qui peut emporter notre pays si nous n’y prenons garde. Il est impérieux que nous ayons tous en permanence à l’esprit la menace qu’il représente pour la vie de chacun et chacune d’entre nous.

Même si les scientifiques insistent sur la relativité statistique de sa létalité en regard notamment des différentes tranches d’âge et de certains profils pathologiques propices, tout indique, au regard de la conjoncture actuelle, que ce virus reste singulièrement, en RDC, un danger vital individuel et collectif susceptible de se jouer des statistiques et de frapper, au-delà des plus vulnérables d’entre nous, l’ensemble de la population.

La dégradation générale des conditions d’hygiène à travers notre pays, la faiblesse structurelle de son dispositif de santé publique, la présence concomitante d’autres maladies virulentes graves comme l’Ebola, le dégradation des sources d’eau potable, l’ingestion d’une eau impropre à la consommation, et la fatigue des organismes d’une majorité significative de notre population exposée depuis tant de décennies à la souffrance de la précarité, à l’indigence et à la sous-alimentation. Voilà les principaux facteurs constitutifs d’un cocktail conjoncturel qui, en RDC, risque d’amplifier dangereusement l’impact sanitaire et social de la maladie.

Devant mon impuissance à faire quelque chose de concret dans ce contexte vital préoccupant, et avant tout autre propos, mon devoir est de vous rappeler que nous avons dans notre pays des virologues, des épidémiologistes très compétents qui nous conseillent les politiques pour la gestion de cette crise sanitaire. Remettons nous à leur savoir et observons scrupuleusement leurs consignes.

Il s’agit d’abord de se laver les mains précautionneusement et régulièrement avec du savon et le cas échéant avec du gel anti-bactérien ; ensuite de respecter une distanciation sociale minimale d’un mètre et demi minimum entre les personnes qui ne résident pas sous le même toit ; et enfin pour ceux d’entre vous qui, bien qu’affectés, doivent demeurer à domicile, de prendre soin d’eux mais aussi des
autres en respectant un confinement total.

Je mesure la difficulté existentielle pour les uns et les autres d’observer scrupuleusement l’obligation de confinement dans un pays où il faut sortir pour chercher à manger et à boire. Avons-nous d’autre choix ? Je pense que non.

Le Coronavirus tue. Il se repend dans notre pays déjà miné par d’autres fléaux épidémiologiques et nous n’avons malheureusement pas une armature sanitaire capable de faire face à une telle catastrophe. Même si nous en disposions, seule la stricte observation scrupuleuse des consignes sanitaires émises par les autorités permettraient de minimiser l’impact tragique de cette pandémie dans notre pays. Cette situation me brise le cœur. Mais, l’heure n’est plus à la polémique. L’heure est au rassemblement de la Nation tout entière. Aussi je vous incite et vous invite, malgré toutes les difficultés que cela implique, à considérer de manière responsable les mesures d’ordre sanitaire édictées par les autorités publiques nationales et locales.

Je suis conscient cependant qu’au-delà de ces recommandations, de telles mesures vont être financièrement et socialement très difficiles à tenir pour la plupart d’entre nous. Nous n’y sommes en effet pas préparés. Il est question avant toute chose des difficultés inexorablement liées à la satisfaction de nos besoins élémentaires. Il faut en effet continuer à satisfaire ces derniers, à commencer par l’approvisionnement des denrées alimentaires de base, sans trop nous exposer au virus. Ce ne sera pas facile. Pourtant le choix ne nous est pas donné : il faut contenir le plus possible la propagation du virus. C’est là l’une des conditions sine qua non à la préservation de la vie du plus grand nombre d’entre nous.

C’est pourquoi je crois que pour compenser les conséquences sociales douloureuses liées à cette épreuve – une de plus depuis tant d’années d’instabilité et d’insécurité, de conflits sanglants et de déchirements -, il nous faut élever notre conscience dans un grand élan mobilisateur de solidarité nationale. En l’état actuel des événements, il ne saurait être d’autre vertu que celle de la considération bienveillante dont nous devons faire preuve les uns à l’égard des autres, et par conséquent de la solidarité que nous devons nous témoigner, surtout vis-à-vis des plus faibles, des plus démunis et des plus exposés d’entre nous.

Il est un fait que l’Etat doit assumer la part de responsabilité qui lui revient, en pourvoyant notamment, à la mobilisation d’infrastructures hospitalières de circonstance, à l’acheminement du matériel médicale indispensable pour la détection de la maladie et la prodigation des soins, à la livraison des équipements idoines aux personnels soignants de première ligne d’abord et au peuple ensuite (des masques et des gants de protection notamment).

Mais au-delà de ces obligations régaliennes, je vous encourage à mettre en place, avec ou sans l’aide de l’Etat ou des collectivités locales, des formes inédites d’entraide collective pour affronter l’adversité. Ce ne sera pas facile mais nous devons y parvenir, quartier par quartier, village par village, à travers tout le pays, pour que personne ne manque de quoi s’alimenter et subvenir aux premières nécessités.

C’est une bataille sans relâche qu’il va nous falloir mener dans les mois qui viennent. Il nous faudra déployer des trésors de courage et de combativité dans un environnement qui ne s’y prête guère. Mais notre nation dispose des ressources fondamentales qui lui permettront de surmonter cette épreuve.

Je vous adresse au nom de l’ensemble des membres du Directoire national de l’UNIR MN, nos plus fraternels et chaleureux encouragements. Vous n’êtes pas seuls. Il faut garder et nourrir l’espérance quoi qu’il advienne. Persévérer ensemble en ce sens, afin de rester, chacune et chacun d’entre nous, sain et sauf, pour que nous ayons un jour prochain la joie de nous retrouver réunis dans notre victoire sur la maladie et sur la mort.

Je forme des vœux pour vous tous en m’adressant d’abord à ceux qui souffrent, à tous ceux qui sont dans l’incapacité matérielle à faire face à cette crise, à ceux qui sont loin de chez eux, à ceux qui sont seuls. Que l’Eternel, par sa Grâce, accompagne chacun et chacune d’entre nous sur le chemin éprouvant qui nous attend. Que depuis nos terres orientales d’Ituri et du Kivu si durement éprouvées par les conflits, jusqu’au Bas Congo, en passant par le Maniema, Tshopo, le Katanga, le Kasai, le Bandundu et l’Equateur, Il nous aide à garder unis et solidaires devant l’adversité tous les maillons de la grande chaîne d’Union entre les Congolais.

Le Président de l’UNIR MN

Frédéric Boyenga Bofala

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Qui pleure pour nos frères massacrés à Maluku en 2015 ? Le sang de nos martyrs est-il moins rouge et moins épais que celui de leurs tortionnaires ?

Maluku 2015 face à Kigali 2019

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Felix Tshisekedi reprend à son compte les idées de Frédéric Boyenga Bofala

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Le 27 janvier dernier lors de l’interview pour Congo Indépendant, le président du parti Union pour le République Mouvement Nationale, Frédéric Boyenga Bofala nous donnait son idée pour rassembler les congolais, le recensement de tous les Congolais tant au pays qu’à l’étranger. Nous devons savoir qui est qui.

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Frédéric Boyenga Bofala parle du défi sécuritaire et social en RDC. Un bulletin de paie avant un bulletin de vote

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Frédéric Boyenga Bofala : Il n’y a pas deux Présidents

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Herman J. Cohen : Parmi les présidents africains, celui qui me donne le plus la nausée c’est KABILA

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Boyenga à Congo Indépendant : « Laissons le nouveau Président travailler. Rendez-vous dans 100 jours ou avant! »

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27 janvier 2019

En pleine polémique suscitée par les « résultats provisoires » de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018 – publiés le 10 janvier par la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) -, Frédéric Boyenga Bofala, juriste de formation, président du parti UNIR-MN, avait préconisé l’organisation, sous l’égide des Nations Unies, d’un « second tour » afin de « départager démocratiquement » le « président élu » Félix Tshisekedei Tshilombo et Martin Fayulu Madidi qui continue à revendiquer la « victoire ». C’était le mercredi 16 janvier 2019. A l’aube du samedi 20 janvier, la Cour constitutionnelle a donné les résultats définitifs confirmant l’élection de « Félix ». Pendant que le nouveau chef de l’Etat était investi, jeudi 24, Boyenga est revenu à la charge dans un entretien avec Congo Indépendant. « Au nom de la paix », il demande au peuple congolais de laisser le nouveau Président « travailler » sans toutefois baisser la garde étant donné que celui-ci ne dispose pas de majorité à l’Assemblée nationale. Pour lui, « les Congolais doivent rester vigilants afin d’empêcher toute révision de la Constitution touchant au mode de scrutin, au nombre ainsi qu’à la durée des mandats du Président de la République ».

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Jeudi 24 janvier 2019. Les Congolais de l’intérieur comme ceux de l’étranger n’oublieront pas cette date. C’est le jour où ils ont suivi la cérémonie d’investiture du « nouveau Président élu » Félix Tshisekedi Tshilombo, 55 ans.

Tout en regrettant le caractère « chaotique » de cette consultation électorale, certains d’entre eux assurent avoir vécu un « moment historique ». C’est la première fois, disent-ils, qu’ils aient eu l’occasion d’assister, dans leur pays, à une « passation de pouvoir civilisée », selon la formule consacrée, entre un Président sortant et un Président entrant. La quête de la « vérité des urnes » et les grincements de dents dans le camp de la coalition « Lamuka » sont quasiment oubliés. Comme pour dire que la paix n’a pas de prix.

Les Congolais de l’intérieur comme ceux de l’étranger ont suivi avec une certaine émotion le « malaise vagal » qui avait tétanisé un moment le successeur de « Joseph Kabila » en pleine lecture de son allocution. Bien que le suspens n’ait duré que moins d’un quart d’heure, des analystes estiment que le président Tshisekedi Tshilombo devrait prendre au sérieux cette « alerte ». « Je lui conseillerais de ne pas négliger ce qui ressemble bien à une sonnette d’alarme sanitaire, estime Frédéric Boyenga Bofala. Il devrait consulter un spécialiste afin de subir des examens approfondis ».

Tout en souhaitant « bon vent » au nouveau chef de l’Etat, le Président de l’UNIR-MN estime néanmoins que « sa tâche est loin d’être facile ». Et ce au regard des « attentes de la population ». L’homme s’est interrogé sur la marge de manœuvre que disposera le cinquième Président du Congo-Kinshasa face une Représentation nationale acquise à la mouvance kabiliste dite « FCC » (Front commun pour le Congo).

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IL N’Y A PAS DEUX PRÉSIDENTS

Se reportant sur la polémique post-électorale, Boyenga, qui est juriste de formation, a regretté que les « observateurs électoraux assermentés » – c’est le cas notamment de ceux de la Conférence épiscopale nationale du Congo – se soient contentés de clamer que les résultats proclamés ne reflétaient pas la réalité des urnes. « Pourquoi n’avaient-ils pas fourni les preuves de leurs allégations à la Cour constitutionnelle? », s’est-il interrogé. Et d’ajouter: « Martin Fayulu n’aurait pas dû s’autoproclamé Président. Cette prise de position l’a préjudicié. Il n’y a pas deux présidents au Congo ».

Pour cet acteur politique, les Congolais sont divisés. Aussi, estime-t-il que « réconcilier les Congolais » devrait être parmi les priorités du nouveau Président. Il s’agit, selon lui, de « rétablir entre les Congolais la chaîne d’union nationale qui a été rompue par des détresses et autres exclusives ».

D’après Boyenga, il importe d’organiser un « recensement général de la population » afin d’identifier non seulement les nationaux mais aussi les étrangers qui vivent sur le territoire national. « L’heure est venue de savoir qui est qui sans la moindre xénophobie. Combien sommes-nous? »

A l’instar de ses concitoyens, « Frédéric » peine à comprendre que l’ancienne carte d’identité dite « Carte pour citoyen » ait été invalidée, en juin 1997, au lendemain de la prise du pouvoir par l’AFD, sans qu’un autre document l’ait remplacée. « Je n’ai jamais vu les citoyens d’un pays vivre sans un document officiel d’identité. La carte d’électeur ne peut en aucun cas servir de carte d’identité », s’enrage-t-il.

Congolais de la diaspora, Boyenga estime que l’heure est venue de se pencher sur l’épineuse question de la double nationale. Pour lui, les nouveaux gouvernants doivent reconnaître aux Congolais d’origine, c’est-à-dire membres d’une des tribus du pays, de détenir une double nationalité. « Un Congolais d’origine reste Congolais toute sa vie », fait-il remarquer.

Outre l’amélioration du cadre et de la qualité de vie de la population, le juriste estime que l’Etat doit se cantonner dans un rôle d’ « impulseur » de l’économie. « L’Etat n’a pas pour mission de créer des emplois,martèle-t-il. Il doit se limiter à mettre en place un cadre légal pour favoriser les investissements et la création des entreprises ».

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« PAS DE CHÈQUE EN BLANC »

Lucide, Frédéric Boyenga, s’est interrogé, à maintes reprises, sur la « marge de manœuvre » du nouveau Président élu face aux partisans de l’ex-président « Joseph Kabila » qui ont raflé la majorité des sièges à l’Assemblée nationale. Il s’est interroge également pour savoir « par quelle alchimie », le FCC a pu remporter un tel « succès » aux législatives alors que son candidat à la présidentielle Emmanuel Ramazani Shadari a été sévèrement sanctionné par les électeurs.

Depuis que les résultats des législatives ont été publiés, des commentateurs prêtent à « Joseph Kabila », devenu sénateur à vie, l’ambition de briguer le poste de Président du Sénat. L’article 75 de la Constitution fait de celui-ci le « remplaçant provisoire » du Président de la République « en cas de vacance » au sommet de l’Etat. Suivez leur regard…

Pour Boyenga Bofala, les Congolais doivent, « au nom de la paix », laisser le nouveau Président « travailler »sans toutefois lui donner un « chèque en blanc »« Ils doivent cependant rester vigilants afin de faire échec à toute tentative de révision de la Constitution touchant particulièrement le mode du scrutin, le nombre ainsi que la durée des mandats du Président de la République », souligne-t-il. Et de conclure: « rendez-vous dans 100 jours ou même avant… »

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L’abbé Nshole s’attaque farouchement au Président Félix Tshisekedi lors de la messe à la paroisse saint Cyprien : Un pouvoir sans la bénédiction des hommes de Dieu est un pouvoir sans Dieu et nous l’avons vécu pendant votre prestation de serment !

L’abbé Nshole déclare cet après-midi lors de la messe à la paroisse saint Cyprien

« Comment pouvez-vous fermer les cachots alors que des milliers de femmes à l’est du pays réclament justice ? Comment voulez-vous être un président des congolais alors que certains contestent vôtre souveraineté ?

Alors que le ventre des congolais est vide, vous n’avez même pas honte de dire que votre priorité c’est les cachots.

Un pouvoir sans la bénédiction des hommes de Dieu est un pouvoir sans Dieu et nous l’avons vécu pendant que vôtre prestation de serment. Dieu ne béni pas la bouse mais les hommes juste et intègre ».

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The world should not recognise Congo’s stolen election

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The Economist

Jan 24th 2019

When the constitutional court declared him the next president of the Democratic Republic of Congo, Félix Tshisekedi toasted his victory with a glass of champagne. He was due to be inaugurated as The Economist went to press. Optimists chirp that this is Congo’s first peaceful transfer of power since independence in 1960. South Africa’s president, Cyril Ramaphosa, congratulated Mr Tshisekedi and urged “all stakeholders” to accept the result and “continue with a journey of consolidating peace, uniting the people of Congo, and creating a better life for all”.

What a travesty. The election was really won by Martin Fayulu, a former oil executive—and by a wide margin. Bishops from the Catholic church, one of Congo’s few functional and respected institutions, sent out 40,000 observers. According to their tally Mr Fayulu won more than 60% of the vote. This matched data leaked by officials, which showed that 59% backed him. Mr Tshisekedi came a distant second with 19% of the vote. Emmanuel Ramazani Shadary, a former interior minister handpicked to succeed Joseph Kabila, the unpopular incumbent, won a paltry 18.5% (see Middle East & Africa section).

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